Chers amis des valeurs
familiales !
«Promouvoir le respect de la famille, illustrer ses
attentes et ses droits, mettre en évidence sa beauté» est la première mission
que Benoît XVI assignait aux médias lors de son message pour la Journée
mondiale de la communication le 24 janvier 2008. Il y a bientôt 9 ans. Déjà… Il
insistait non sans exiger d’eux une «véritable mutation de rôle» face au
matérialisme économique et au relativisme éthique, «véritables plaies de notre temps» avec lesquelles ils n’ont que trop
pactisé.
Ne cherchons pas bien loin des exemples
de ces plaies ! Entre les campagnes publicitaires équivoques sur ces questions,
les émissions de télévision banalisant toutes les déviances et la sphère
médiatique plus soucieuse de minimiser les attitudes scandaleuses des Femen tout en se gaussant du premier
responsable politique qui viendrait à souligner les incohérences du Planning
familial ou les failles du sacro-saint droit à l’avortement, c’est à attraper le tournis !
Cependant, n’allons pas combattre sur
tous les fronts en oubliant de montrer la beauté de la famille. Il nous faut répondre aux agressions du
monde sans nous laisser intimider. Notre espérance ne saurait s’éteindre
puisque nous avons les paroles de la vie éternelle. Mieux, nous sommes appelés
à faire croître au cœur de notre âme la petite flamme qui ne demande qu’à nous
convaincre que rien n’est impossible à Dieu. Laisser l’espérance grandir avec la charité jusqu’au plus fort de la
mêlée : c’est là le réalisme de la
foi.
L’exemple dépasse en valeur le
meilleur sermon quand il indique le bon chemin, et surtout la bonne conduite
pour vivre d’une façon juste et vraie. Le combat pour la vérité et pour la vie
ne saurait se cantonner à la dénonciation. Il n’est crédible et efficace
qu’associé à un engagement concret au quotidien. Défendre les valeurs familiales, c’est d’abord les vivre et les faire
vibrer comme un étendard. C’est se convaincre que l’exercice humble,
discret et exigeant des vertus d’un foyer chrétien est en mesure de
« sauver le monde » de la décadence.
Protéger la famille enfin, c’est la placer elle-même sous la
protection de Dieu. C’est ne pas laisser filer une journée sans avoir prié avec les
siens le matin au lever et le soir au coucher, tel un petit monastère
domestique. « Une famille qui prie est une famille qui vit » se
plaisait à répéter le vénérable pape Pie XII.
C’est justement ce que je vous propose cet après-midi. A défaut
de pouvoir tous faire flotter nos fanions porte Dauphine dans la capitale pour
défendre la famille, venez manifester
cet après-midi à Sainte Rita : Adoration exceptionnelle de 16h30 à
19h30 !
On ne lâche rien. Surtout pas notre chapelet.
A tout à l’heure !
Votre chapelain